Le commissaire aux comptes ou auditeur légal contrôle et certifie la régularité ainsi que la sincérité des comptes d’une organisation. Ce métier requiert le respect des normes professionnelles et éthiques instaurées par les organismes de réglementation. Gros plan sur les compétences indispensables pour aspirer à une carrière prestigieuse dans ce secteur.
Sommaire
Épreuves du CAFCAC : la maîtrise des normes comptables et financières internationales
Compte tenu de ses missions, le commissaire aux comptes préserve la transparence et la fiabilité des informations comptables de l’entreprise. Son travail contribue à instaurer la confiance au sein des différents acteurs, dont les investisseurs, les actionnaires, les créanciers et les organismes fiscaux. Par conséquent, le professionnel doit maîtriser les normes comptables et financières internationales.
Mais pour aspirer au métier de CAC, le candidat doit réussir les épreuves du CAFCAC. L’examen proprement dit se compose de deux épreuves, à savoir l’épreuve d’admissibilité puis l’épreuve d’admission. La première implique d’autres épreuves écrites : comptabilité et audit, droit et vie des affaires, économie/finance/management, épreuve de synthèse. La seconde inclut deux épreuves orales : entretien avec le jury et anglais appliqué à la vie des affaires.
L’évaluation des compétences en audit et en évaluation des risques au CAFCAC
Les épreuves visant à obtenir le CAFCAC requièrent des formations et des compétences spécifiques en audit. Qu’ils soient titulaires d’un grade de master ou non, les candidats peuvent compter sur l’accompagnement de formateurs professionnels dans leur parcours d’obtention du diplôme. En effet, un commissaire aux comptes doit vérifier toutes les écritures comptables de l’organisation donneuse d’ordre. En d’autres termes, il maîtrise les normes comptables et juridiques qui s’imposent.
Le certificat d’aptitude permet d’accéder au cercle très fermé des commissaires aux comptes. En tant qu’expert, le CAC est amené à évaluer les risques lors d’un audit. Il peut s’agir de risques inhérents, de risques de non-détection ou de risques relatifs au contrôle interne. Suite à l’évaluation des risques, le CAC met en œuvre les procédures d’audit. Les travaux réalisés en ce sens permettent de collecter les éléments visant à tirer des conclusions. Le CAC se base sur ces données pour fonder son opinion.
Pour être en mesure de réaliser ses tâches, le commissaire aux comptes doit maîtriser notamment les techniques de contrôle comme les procédures analytiques, l’inspection, l’observation… Dans tous les cas, le candidat aux épreuves du CAFCAC doit être capable d’évaluer les risques significatifs ainsi que les contrôles de substance.
Concours de commissaire aux comptes : la connaissance approfondie du cadre légal et réglementaire
Très souvent redouté, le commissaire aux comptes agit dans le respect des normes légales et professionnelles prédéfinies. De ce fait, tout candidat à l’examen du CAFCAC doit se conformer à la déontologie de cette activité professionnelle. Le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes régit la conduite d’une prestation ou d’une mission. Les dispositions communes qui s’appliquent aux CAC concernent également les honoraires, les limitations et les interdictions, la sollicitation personnalisée.
Le Code de déontologie relatif au métier de commissaire aux comptes met en exergue les principes fondamentaux de comportement. Cette profession requiert les qualités essentielles comme l’intégrité, l’impartialité, l’indépendance. Le CAC doit aussi faire preuve d’esprit critique et de confraternité. Par ailleurs, ce code prône le respect du secret professionnel ainsi que la discrétion. Quoi qu’il en soit, le CAC doit s’acquitter de sa mission jusqu’à son terme. Il dispose néanmoins du droit de démission, moyennant un motif légitime.
Ainsi, une procédure de démission est envisageable en cas de cessation définitive d’activité. Les motifs personnels impérieux ou encore des difficultés à mener à terme la mission dans les bonnes conditions peuvent faire l’objet d’une démission. Toutefois, le commissaire aux comptes ne peut pas invoquer la démission pour se soustraire aux obligations légales relatives à sa profession.
Vos aptitudes en communication et en éthique professionnelle sont évaluées durant les épreuves
Le concours de commissaire aux comptes se compose de plusieurs épreuves visant à évaluer notamment les aptitudes en communication des candidats. Cette profession exige de la discipline, de la rigueur et de la précision. En plus des compétences professionnelles, le commissaire aux comptes doit disposer de qualités personnelles, dont le sens de l’écoute et la communication interpersonnelle. Il sera en effet amené à mener des présentations.
Les qualités complémentaires comme le sens de la diplomatie, la rigueur, l’organisation et une excellente culture générale se révèlent être des atouts très appréciables. En plus des aptitudes en communication, les épreuves du CAFCAC permettent d’évaluer l’éthique professionnelle des candidats. Respectent-ils les principes et les règles éthiques assortis au métier de commissaire aux comptes ? En règle générale, quatre principes de l’éthique sont mis en exergue, à savoir la bienfaisance, la justice, l’autonomie et la non-malfaisance.
CAFCAC : votre capacité d’analyse et de synthèse pour la prise de décision
Il est primordial qu’un CAC soit à l’aise avec les chiffres. Son quotidien se résume aux vérifications des écritures comptables, d’où la nécessité d’une grande capacité d’analyse et de synthèse. En effet, ses prises de décision doivent être mûrement réfléchies, et ce, conformément aux normes comptables et juridiques de rigueur. Les compétences en analyse sont également requises dans le cadre de vérifications spécifiques des règles légales et statutaires. Le CAC est notamment amené à contrôler la sincérité des données communiquées aux actionnaires, aux associés et aux tiers.
Son travail consiste surtout à vérifier la conformité des documents juridiques légaux de l’entreprise : conventions réglementées, rapports de gestion, attestations… Cet esprit d’analyse et de synthèse se révèle tout aussi indispensable lors de la conclusion de la mission. Le CAC doit effectivement certifier les états financiers, présenter le bilan aux actionnaires et prendre en compte leurs commentaires.
La fin d’une mission implique aussi la rédaction du rapport général et la vérification de la mise en œuvre des améliorations recommandées. Si nécessaire, le CAC anime, forme et supervise les employés de l’entreprise pour la bonne exécution de ses recommandations. Le métier de commissaire aux comptes s’exerce particulièrement en profession libérale, d’où la variabilité des activités. Néanmoins, le CAC demeure sous la tutelle du garde des Sceaux et du Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C). Cette entité veille au bon respect de la déontologie.
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