En 2025, de nombreux propriétaires modestes espèrent bénéficier d’une exonération de taxe foncière pour alléger la charge de leurs impôts locaux. Mais cette aide n’est pas automatique : elle dépend du revenu fiscal de référence, du type de logement et de la situation personnelle. Alors, à partir de quels revenus une personne seule peut-elle réellement être exonérée de cette taxe foncière ? Voici ce qu’il faut savoir pour ne pas passer à côté de cet avantage fiscal.
Sommaire
Qui peut bénéficier d’une exonération de taxe foncière en 2025 ?
L’exonération de taxe foncière s’adresse principalement aux propriétaires modestes occupant leur résidence principale. En 2025, le dispositif reste centré sur les revenus faibles et certaines catégories sociales protégées. Pour en profiter, il faut être propriétaire du logement concerné et y vivre à titre principal au 1er janvier de l’année d’imposition.
Les personnes âgées de plus de 75 ans, les bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) peuvent obtenir une exonération totale. D’autres contribuables, plus jeunes mais à faibles revenus, peuvent quant à eux profiter d’un plafonnement ou d’une réduction partielle selon leurs ressources.
L’administration fiscale examine chaque dossier sur la base du revenu fiscal de référence figurant sur l’avis d’imposition. Si celui-ci reste en dessous d’un certain seuil, la taxe foncière peut être allégée ou supprimée.
Quels revenus ne pas dépasser pour une personne seule en 2025 ?
Le critère principal pour obtenir une exonération de taxe foncière repose sur le revenu fiscal de référence. En 2025, les plafonds de revenus sont ajustés en fonction de l’inflation et du coût de la vie. Pour une personne seule, le seuil se situe autour de 12 500 euros de revenus annuels pour bénéficier d’une exonération totale.
Si le revenu fiscal dépasse légèrement ce plafond, le plafonnement de la taxe foncière permet encore de limiter le paiement. Le calcul se base sur la différence entre les revenus et le montant de la taxe : si cette dernière représente plus de 50 % du revenu, l’État prend en charge le surplus.
Ce mécanisme vise à protéger les propriétaires modestes face à la hausse des impôts locaux. Ainsi, une personne seule disposant d’un revenu faible et vivant dans un logement modeste peut être exonérée en tout ou partie, selon sa situation fiscale.
Comment fonctionne le plafonnement de la taxe foncière ?
Le plafonnement n’est pas une exonération totale, mais il limite le montant dû en fonction du revenu fiscal. En pratique, si la taxe foncière dépasse un certain pourcentage du revenu, le contribuable ne paie que la part correspondant à ses moyens.
Ce dispositif concerne principalement les résidences principales des propriétaires occupants. Il s’applique automatiquement si les conditions de revenus sont remplies et si le logement constitue la principale habitation.
Le calcul prend en compte :
- le revenu fiscal de référence figurant sur l’avis d’imposition 2024 ;
- les éventuelles allocations perçues (comme l’ASPA ou l’AAH) ;
- et la situation familiale.
Si vous vivez seul, vos ressources ne doivent pas dépasser le plafond établi pour bénéficier de cette mesure.
En revanche, pour les résidences secondaires, aucune exonération ni plafonnement n’est possible : la taxe foncière reste intégralement due.
Quelles sont les autres exonérations possibles en 2025 ?
En plus des revenus modestes, plusieurs situations ouvrent droit à une exonération de taxe foncière. Les personnes âgées de plus de 75 ans bénéficient d’une dispense totale sur leur résidence principale, à condition de ne pas dépasser un certain plafond de revenu.
Les propriétaires handicapés ou invalides peuvent également être exonérés s’ils perçoivent une allocation spécifique. De même, les bénéficiaires du RSA ou de l’allocation adulte handicapé (AAH) peuvent être partiellement exonérés selon leur revenu fiscal.
Enfin, certaines communes accordent des allègements complémentaires, notamment dans les zones rurales ou les zones urbaines sensibles, pour soutenir les ménages en difficulté. Il est donc recommandé de consulter le centre des impôts fonciers pour connaître les dispositions locales.
Comment demander l’exonération ou le plafonnement ?

La demande d’exonération ou de plafonnement peut être automatique si les services fiscaux disposent déjà des informations nécessaires. Dans ce cas, la taxe foncière est directement ajustée avant l’envoi de l’avis d’imposition.
Si ce n’est pas le cas, il est conseillé d’adresser une demande écrite au centre des impôts dont dépend votre logement. Vous devrez joindre votre avis d’imposition, une justification de résidence principale et, le cas échéant, un justificatif d’allocation.
Le paiement de la taxe peut être suspendu pendant l’examen du dossier. En cas de refus, il est toujours possible de contester la décision auprès de l’administration fiscale, notamment si une erreur de calcul ou une mauvaise prise en compte des revenus est constatée.
En conclusion, l’exonération de taxe foncière 2025 offre un véritable soutien fiscal aux propriétaires modestes, notamment aux personnes seules disposant de revenus faibles. En dessous d’un revenu fiscal de référence d’environ 12 500 euros, il est possible de bénéficier d’une exonération totale ou d’un plafonnement partiel, selon la situation personnelle et la résidence principale.
Restez attentif à votre avis d’imposition et n’hésitez pas à consulter votre centre des impôts pour connaître vos droits réels et éviter de payer plus que nécessaire.
Articles similaires
- Résidence secondaire : définition et obligations
- Prélèvements sociaux sur une retraite supplémentaire : taux appliqués et cas d’exonération
- Nombre de pièces au sens foncier : définition et calcul
- Niches fiscales et plafonnement : ce que vous devez savoir
- Prélèvement forfaitaire libératoire sur une assurance vie : comment fonctionne l’abattement ?

Thomas est un rédacteur passionné par la finance, la formation et le service public, avec un souci constant de clarté et d’accessibilité.











